dimanche 28 octobre 2012

"Par Ce Signe Tu Vaincras" : Constantin et le christianisme.


                                        C'était il y a 1700 ans, jour pour jour. Le 28 Octobre 312 marque un tournant dans l'Histoire non seulement de l'Empire romain, mais encore de tout l'Occident puisque c'est ce jour-là, précisément, que l'Empereur Constantin (règne : 307 - 337) se convertit au Christianisme. Hasard du calendrier, j'avais décidé de m'intéresser à ce sujet avant de prendre conscience de la concordance des dates. Coïncidence, ou signe divin ?! Voici, en tout cas, comment l'Empire romain  est devenu Chrétien.

Constantin Ier Le Grand. (Musée Capitolin.)

SON NOM, IL LE SIGNE D'UN XP QUI SIGNIFIE CHRISTOS...



                                        L'Empire romain est, à cette époque, divisé en deux territoires - l'Orient et l'Occident - et dirigé par une tétrarchie. Concrètement, deux Augustes, secondés par deux Césars logiquement appelés à leur succéder, règnent chacun sur une partie de l'Empire. Mais la tétrarchie, qui semble une bonne idée en théorie, ne survivra pas longtemps dans les faits... En 311, après d'interminables conflits et écharpages en règle, la situation est la suivante :
  • En Orient, Galère est Auguste et Maximin II Daia est César ;
  • En Occident, Licinius est Auguste et Constantin est César ;
  • Maxence, le beau-frère de Constantin, déclaré ennemi public, domine l'Italie et l'Afrique du Nord sans aucune légitimité. 

La Bataille du Pont Milvius - détail. (Fresque de Raphaël, Vatican, Salle de Constantin.)


                                        A la mort de Galère (311), Maximin II devient donc Auguste d'Orient. Pendant ce temps, Constantin  attaque Maxence en Italie, et les deux hommes s'affrontent lors de la bataille du Pont Milvius, près de Turin, ce fameux 28 Octobre 312.  Et c'est alors que...
"Il dit que, dans l'après-midi, alors que le soleil commençait déjà à décliner, il vit de ses propres yeux le trophée d'une croix de lumière dans les cieux, au-dessus du soleil qui portait l'inscription "Par ce signe, tu vaincras". ("In hoc signo vinces") A cette vue, il fut frappé de stupeur de même que l'ensemble de l'armée qui l'accompagnait au cours de cette expédition et qui fut témoin du miracle. Il ajouta qu'il douta en lui-même de la signification à donner à cette apparition. Tandis qu'il continuait à s'interroger et à spéculer sur son sens, la nuit tomba brutalement. Ensuite, le Christ de Dieu lui apparut dans son sommeil avec le même signe que celui vu dans les cieux et lui ordonna de réaliser l'image de ce signe qu'il avait vu dans les cieux et de s'en servir comme image lors de tous ses engagements contre ses ennemis." (Eusèbe, "Vie de Constantin", 1, 27-28.)
 
"La Conversion de Constantin." (Pierre Paul Rubens.)


Le chrisme.
Eusèbe de Césarée, l'évêque auteur de ces lignes, affirme que c'est Constantin lui-même qui lui aurait relaté les faits, bien plus tard. Le signe en question, c'est ce qu'on appelle le chrisme, constitué de deux lettres grecques superposées : le khi (qui se note X) et le rhô (Ρ), premières lettres du mot grec Christos - le Christ. Ni une, ni deux : Constantin fait inscrire le signe sur son étendard, sur les armures et les boucliers de ses soldats. Précisons que, adorateur de Sol Invictus, comme bon nombre de ses prédécesseurs, il avait déjà fait un pas vers le monothéisme, qui ne lui paraissait donc sans doute pas tellement incongru. Le combat s'engage : bien que ses troupes soient en sous-effectif, Constantin écrase les adversaires, qui s'enfuient ; le corps de Maxence, qui s'est noyé dans le Tibre, est rejeté sur la rive. Aussitôt, Constantin s'empresse de se faire fabriquer un chrisme en or et pierres précieuses.
  

PETITS MASSACRES ENTRE AMIS : A LA CONQUÊTE DE L'EMPIRE.


Maximin II Daia.
Maxence éliminé, Constantin peut alors tourner son regard vers l'Orient : outre qu'il compte bien se débarrasser de Maximin II, ce second rival tente de surcroît d'imposer la religion païenne, y compris en persécutant les Chrétiens. Constantin a beau lui demander gentiment d'arrêter, rien n' y fait ! Et là, attention : les choses se compliquent un chouïa... Entre temps, Constantin ayant été désigné Auguste d'Occident par le Sénat, Licinius a reconnu son autorité et, en échange, a accepté de diriger l'Orient : Maximin II attaque donc Licinius. Vous suivez toujours ?! De toute façon, peu importe : défait en Thrace, Maximin parvient à prendre la fuite, mais il trouve la mort en 313, laissant Licinius et Constantin seuls maîtres de l'Empire, respectivement en Orient et Occident.




                                        Dans la foulée, Lucinius et Constantin se retrouvent à Milan. Le second épouse la demi-sœur du premier, et ils promulguent ensemble l'édit de Milan, qui annonce que toutes les religions sont désormais tolérées dans l'Empire, et que les biens confisqués aux Chrétiens leur seront restitués. Si le Christianisme n'est pas encore reconnu comme seule religion officielle, il s'agit néanmoins d'un premier pas dans cette direction, qui aboutira à l'interdiction du paganisme.

Licinius.
 Ensuite, c'est un peu comme dans les westerns. Vous connaissez tous cette scène, quasiment rituelle, où l'un des personnages lance à l'autre : "cette ville est trop petite pour nous deux." ?! Bin là, c'est quasiment la même chose : il semble bien que l'Empire Romain soit trop petit pour deux Augustes ! Les relations entre Constantin et Licinius se dégradent, progressivement mais inexorablement. Je vous la fais courte : en 322, Constantin pénètre en Orient, au prétexte de repousser les Goths. Pour Lucinius, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, et la guerre éclate. Mais l'Auguste d'Orient subit une succession de défaites, jusqu'en Décembre 324, où il est capturé puis exécuté lors de la bataille de Chrysopolis.


RÉFORMES PRO-CHRÉTIENNES ET ERGOTAGES THÉOLOGIQUES.


                                        Désormais seul à la tête de l'Empire, Constantin peut poursuivre son œuvre de christianisation qui, il en est convaincu, permettra de maintenir l'unité d'un si vaste territoire. Se proclamant le représentant du Dieu chrétien sur Terre, il se fait appeler "égal des apôtres", et accentue le caractère totalitaire du dominat, instauré par Dioclétien.
"Ce Verbe de Dieu est le Seigneur du monde, qui se répand sur toutes les choses, et dans toutes les choses visibles et invisibles.C'est de sa main que nôtre Empereur très chéri de Dieu, a reçu la souveraine puissance, pour gouverner son État, comme Dieu gouverne le monde. Le Fils unique de Dieu règne avant tous les temps, et régnera après tous les temps avec son Père. Notre Empereur qui est aimé par le Verbe, règne depuis plusieurs années par un écoulement, et une participation de l'autorité divine. Le Sauveur attire au service de son Père, le monde qu'il gouverne comme son royaume, et l'Empereur soumet ses sujets à l'obéissance du Verbe. Le Sauveur commun de tous les hommes chasse par sa vertu divine, comme un bon Pasteur, les puissances rebelles qui volent dans l'air et qui tendent des pièges à son troupeau. Le Prince qu'il protège, défait avec son secours les ennemis de la vérité, les réduit à son obéissance, et les condamne au châtiment qu'ils méritent. (Eusèbe, "Harangue à la louange de l'Empereur Constantin", I-II.)
Constantin Ier. (Musée Capitolin.)

 S'il n'exclue pas systématiquement les païens de son entourage, les dignitaires chrétiens prennent néanmoins une place importante auprès de Constantin : il s'entoure d'un sacrum consistorum ("conseil sacré"), et tout, dans les rouages du pouvoir, se voit désormais apposer ce qualificatif. L'essor du Christianisme est également marqué par la naissance des premières églises chrétiennes - et notamment la première Basilique Saint-Pierre, à Rome (qui se trouve sous l'édifice actuel). Constantin encourage la construction de lieux de culte Chrétiens, reconnaît l'autorité des tribunaux épiscopaux, finance l’Église et déclare le Dimanche jour férié obligatoire. A noter - même s'il n'y a aucun lien direct - qu'il est également le fondateur de la nouvelle capitale orientale, à Byzance, rebaptisée Constantinople. Sur le plan économique, il institue également une nouvelle monnaie d'or, le solidus - qui donnera notre "sou". Administrateur énergique, il réforme par ailleurs les institutions, rétablissant les Sénateurs dans certaines de leurs prérogatives au détriment des chevaliers, et il introduit de nouveaux impôts. J'aurai l'occasion d'approfondir une autre fois.

                                        Dans la réalité, le Christianisme ne vient pour l'instant que s'ajouter à la liste des cultes pratiqués dans l'Empire et, pour de nombreux Romains, il n'est qu'une religion parmi d'autres. La plupart, du reste, ne voient aucun inconvénient à vénérer le Christ en même temps que les anciens Dieux - ce qui n'est évidemment pas le cas des Chrétiens les plus fervents, qui se montrent hostiles aux païens. Constantin lui-même continue à faire diffuser des monnaies frappées du symbole du Sol Invictus, du génie du peuple romain, ou d'autres personnifications païennes. Les Chrétiens les plus extrêmes, bien que prosélytes et prêts à tout pour leur foi, sont encore une minorité. L'Église naissante est pourtant traversée par une série de crises, d'affrontements théologiques et d'antagonismes problématiques, auxquels Constantin doit mettre un terme. Ces disputes, les schismes, divisent les croyants en divers courants :
  • L'orthodoxie, basée sur l'enseignement de l’Église chrétienne de Rome, qui considère que Dieu et le Christ sont tous deux divins, et que tous les deux sont en même temps deux personnes distinctes, et un Dieu unique réuni en une entité.
  • Le donatisme, du nom de Donatus. Ses partisans, ayant décrété qu'aucun pardon ne devait être accordé à ceux qui, sous la menace des persécutions, avaient renié leur foi, l'élisent évêque à la place d'un autre en 311, et refusent catégoriquement de céder.
  • L'arianisme, qui tire son nom d'Arius, un prêtre nord-africain du IVème siècle, pour qui Dieu et le Christ ne sont pas égaux, ne sont pas de même nature et pour qui le premier est supérieur au second, dont il n'est que l'instrument. (En gros)
 
                                        Pour mettre un terme au donatisme, Constantin convoque deux synodes, le premier à Latran (313), le second à Arles (314), et il condamne fermement le courant dissident. Les adeptes se rebellent, et l'Empereur, bien qu'ayant tenté d'étouffer la révolte, finit par capituler : le calme revient, et chacun campe sur ses positions. Ceci étant, le donatisme n'a qu'un faible impact, et ses partisans se cantonnent en Afrique du Nord, où ils ne sont qu'une poignée. L'hérésie perdurera pourtant durant plusieurs siècles.

                                        La crise de l'arianisme est plus délicate, et en 325, Constantin réunit un concile à Nicée (aujourd'hui Iznik, en Turquie) et y participe même activement, en donnant son avis sur les questions théologiques - devant des évêques qu'on imagine estomaqués !

"Que si l'Empereur dont je parle, avait une inclination si bienfaisante pour tous ses sujets, il prenait un soin particulier des Chrétiens. Il convoqua comme un commun évêque ordonné de Dieu des Conciles pour apaiser les différends qui s'étaient émus en diverses Provinces entre les Pasteurs de l’Église. Il prit la peine d'assister à leurs assemblées, de s'asseoir au milieu d'eux, d'examiner le sujet de leurs contestations, et de s'entremettre de les accorder. Il commanda alors à ses Gardes de se retirer, et se tenait assez bien gardé par la crainte de Dieu, et par l'affection de ses sujets. Il louait la sagesse et la modération de ceux qui suivaient le bon parti, et qui se portaient à la paix, et blâmait l'opiniâtreté de ceux qui refusaient de se rendre à la raison." (Eusèbe, "Vie de Constantin", II - 44.)

Concile de Nicée.
 
La nature consubstantielle de Dieu et du Christ est proclamée, les ariens sont bannis (avant d'être rappelés, car trop nombreux pour être écartés) et leur doctrine condamnée, mais elle ne s'éteint pas. Même si Arius lui-même ratifie le décret deux ans plus tard, les Ariens refusent de se soumettre aux décisions du concile, et continuent à propager leur doctrine - au point qu'elle devient majoritaire ! La controverse se poursuivra pendant des décennies, bien après la mort de Constantin. Mais celui-ci, finalement, feint de ne rien remarquer - trop heureux d'avoir mis un terme aux querelles qui déchiraient les croyants, et risquaient de déstabiliser l'unité de l’Église.

                                        Parallèlement, Constantin poursuit sa politique religieuse et tente d'imposer un nouvel ordre moral : les sacrifices païens sont interdits en 324, les trésors des temples païens sont confisqués et affectés à l'édification d'églises, les combats de gladiateurs sont interdits, des lois sévères sont promulguées contre la prostitution, l'adultère, le divorce, les relations hors mariage, et de nombreux textes jugés impies sont censurés.  
  

LA MORT DE CONSTANTIN.


La mort de Constantin.

                                        Au cours des dernières années de sa vie, Constantin livre plusieurs guerres importantes, notamment sur le Rhin, le Danube et en Dacie, battant successivement les Alamans, les Goths et les Sarmates. Mais, alors sexagénaire, il doit penser à sa succession... Inexplicablement, il recrée alors une sorte de tétrarchie, système que lui-même avait contribué à anéantir, et il divise l'Empire en quatre, entre ses trois fils et le fils de son demi-frère. Sans doute espérait-il que les quatre larrons s'entendraient après son trépas - preuve que Constantin croyait vraiment aux miracles ! Car comme on peut s'y attendre, les héritiers se déchireront, et le dispositif fera long feu.

                                        Peu après Pâques 337, Constantin tombe gravement malade. Se sachant condamné, il se fait baptiser par l'évêque (arien !) de Nicomédie, Eusèbe (à ne pas confondre avec le Eusèbe qui nous a raconté l'épisode de la célèbre vision.) Ce procédé ne doit pas étonner, et il a longtemps été courant de recevoir le baptême sur son lit de mort. Reconnaissons que c'est pratique puisque, logiquement, on n'a pas le temps de pêcher ni de souiller son  âme avant de calancher et donc : Zou, direction la vie éternelle !  Paradis ou pas, Constantin le Grand meurt le Dimanche de Pentecôte, soit le 22 Mai 337 et, selon ses vœux, son corps est transporté à Constantinople, au centre de l’Église des Saint-Apôtres, au milieu des faux sarcophages des douze apôtres. Quant au Sénat, il ne trouve rien de mieux que de diviniser le défunt Empereur, fraîchement converti - preuve que les pères conscrits sont quand même un peu à l'Ouest, question Dieu unique. 

Baptême de Constantin.

LA CONVERSION DE CONSTANTIN : OU ? QUAND ? COMMENT ? POURQUOI ?

 
                                        La question de la conversion de Constantin a fait couler beaucoup d'encre, et ne cesse de diviser les historiens. Certains considèrent qu'il a sauté le pas dès la bataille du Pont Milvius (312), voire même plus tôt, sous l'influence de sa mère Hélène, elle-même chrétienne ou, du moins, "sympathisante". D'autres penchent pour une conversion plus tardive, à l'instar de l'historien Zosime, qui établit un lien avec un drame familial survenu en 326. Résumons cette sombre affaire en disant que Constantin fait exécuter son fils Crispus, né d'un premier mariage, pour adultère ; il semblerait en fait que l'accusation ait été montée de toutes pièces par Fausta, la seconde épouse de Constantin, afin d'écarter celui qui risquait de devenir le rival de ses propres fils. Fausta, dénoncée à Constantin, finit par se suicider en se plongeant dans un bain bouillant. Rongé par le remord, il se serait alors tourné vers le christianisme, en quête de pardon. Certains, enfin, repoussent sa conversion à son baptême, sur son lit de mort.

                                        Le débat est loin d'être tranché, et l'on ne sait pas davantage si la politique chrétienne de Constantin était le fait d'une adhésion sincère à cette religion, ou du pur opportunisme. En effet, les Chrétiens étaient surtout présents en Orient, et l'on comprend tout l'intérêt qu'avait Constantin à soutenir ces agitateurs fanatiques face à ses rivaux pour la Pourpre (Maximin II et Licinius), et à les rallier à sa cause. Convictions sincères ou adhésion stratégique ? Peut-être les deux, si vous m'en croyez, et l'adhésion de façade a très bien pu se transformer en véritable croyance. N'oublions pas, après tout, que Constantin présida lui-même le concile de Nicée, allant même jusqu'à y exposer son opinion sur des questions théologiques ardues. Son neveu Julien - le futur Empereur dit "Julien l'Apostat" - ne remettra d'ailleurs pas en question la conversion de son oncle, comme en témoigne ces écrits :
"Constantin, qui ne trouvait pas chez les dieux le modèle de sa conduite, découvrant non loin de lui la Mollesse, s'empressa de la rejoindre. Celle-ci le reçut tendrement, l'enlaça dans ses bras, le revêtit et le para de vêtements aux couleurs chatoyantes, puis elle le conduisit à la Débauche. Ainsi le prince put-il aussi trouver Jésus qui hantait ces lieux et criait à tout venant : « Que tout séducteur, tout homicide, tout homme frappé de malédiction et d'infamie se présente en confiance. En le baignant avec l'eau que voici, je le rendrai pur aussitôt, et s'il retombe dans les mêmes fautes, lorsqu'il se sera battu la poitrine et frappé la tête, je lui accorderai de devenir pur. » Ravi de cette rencontre, Constantin emmena ses enfants hors de l'assemblée des dieux." (Julien, "Le Banquet des Césars", 30.) .

Saint Constantin offrant une maquette de Constantinople à la Vierge Marie.

                                        L'Église chrétienne, du reste, ne se pose pas la question : Constantin a été canonisé sous le nom de Saint Constantin Le Grand, et il est fêté le 21 Avril. Une histoire de famille, puisque sa mère est également devenue Sainte-Hélène : sainte patronne des teinturiers, des marchands de clous et d'aiguilles (chez les catholiques) ou des archéologues (chez les orthodoxes), elle aurait arpenté le Terre Sainte, afin de recueillir des reliques de la Passion (dont la Sainte Croix).


Sainte Hélène, mère de Constantin.


                                        Difficile, cependant, d'être catégorique quant à la sincérité ou les motivations profondes de Constantin. Mais ce qui importe, c'est qu'il a changé le cours de l'Histoire, en engageant l'Empire romain sur la voie du Christianisme - qui deviendra la seule religion officielle en 392, sous le règne de Théodose. Constantin a fait basculer le monde occidental dans la chrétienté de façon irréversible, jetant les bases de notre civilisation.

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