dimanche 3 mars 2013

Où L'on Répond Aux Questions Des Internautes.

                                        Je tiens ce blog depuis un an, et je ne m'en lasse pas. D'abord, parce qu'il me permet de parler de l'antiquité romaine tout en épargnant mes proches qui, à mon grand désarroi, ont parfois d'autres sujets de conversation que le règne de Tibère, la conversion de Constantin ou les œuvres de Cicéron ; mais aussi et surtout parce qu'il m'a offert l'opportunité de dialoguer et d'échanger avec d'autres passionnés - professionnels ou amateurs comme moi - et avec des internautes aux connaissances plus restreintes mais intéressés par le sujet. J'envoie des courriels, et j'en reçois aussi quelques-uns - auxquels je mets un point d'honneur à répondre. Tous ces messages sont extrêmement sympathiques, me félicitent et / ou m'encouragent, m'apportent parfois des corrections ou des précisions bienvenues. Et, de temps en temps, on me pose des questions. A ma petite échelle et avec mon modeste savoir (et à l'aide de livres, articles, etc.), je tente d'y répondre au mieux. Cependant, certaines interrogations sont revenues à plusieurs reprises, raison pour laquelle j'ai décidé de leur accorder quelques lignes. J'ai donc sélectionné les plus fréquentes, bien que la plupart me concernent directement, et n'apportent aucune information intéressante quant à l'Histoire romaine ! Mais puisque certains ont voulu savoir...


QUEL EST VOTRE EMPEREUR PRÉFÉRÉ ? VOTRE PERSONNAGE PRÉFÉRÉ DANS L'HISTOIRE ROMAINE ?

 

L'Empereur Tibère (Musée du Louvre.)

                                         J'ai déjà eu l'occasion de répondre à cette question au cours de divers articles, mais c'est avec une grande joie que je saute sur l'occasion qui m'est offerte de clamer à nouveau, haut et fort, mon amour immodéré pour Tibère ! Je sais bien que le deuxième Empereur de Rome n'a pas bonne presse - quoique plusieurs historiens aient tenté, ces dernières années, de le réhabiliter. La faute en incombe en premier lieu à ce détraqué de Suétone, et aux tombereaux d'insanités qu'il a déversé sur ses 12 Césars en général, et sur Tibère en particulier. Or, cet homme mérite nettement mieux ! En dépit des dérives des procès en lèse-majesté et de l'affaire Séjan (voir ici), Tibère a été un excellent gestionnaire, menant une politique extérieure particulièrement habile. Et puis, c'est à lui que revient le mérite d'avoir pérennisé l'Empire, qui a pu survivre à Auguste grâce à lui. Intelligent, il a de surcroît fait preuve d'une modestie et d'une réserve admirables. Malheureusement, cette réserve et un caractère méfiant voire ombrageux l'ont rendu impopulaire... et paradoxalement, c'est ce qui me le rend si cher ! Dépressif, vivant en reclus, pris de véritables crises de panique lorsqu'il doit rentrer à Rome, Tibère a tout du phobique social, et je suis très sensible à cette personnalité sombre et solitaire. Toute sa vie a quelque chose de tragique. J'aime sa culture, son habileté, son humour (car il en a ! Un humour acide, j'en conviens, mais que j'adore !), son orgueil, mais aussi toutes les turpitudes et les faiblesses qui font de lui un être si complexe et donc, si attachant. Vous l'aurez compris : je suis la fan n°1 de Tibère ! Ne me lancez jamais sur le sujet, à moins d'avoir plusieurs heures devant vous...


Portrait de Julien l'Apostat.
Du coup, je fais la même réponse à la seconde partie de la question. Cependant, si l'on considère que Tibère est hors concours, je pourrais citer Marc Antoine (j'ai un faible pour les personnages flamboyants, qui ont tout pour eux et foncent pourtant droit dans le mur, et encore en klaxonnant !), Julien l'Apostat (C'est à cause de Gore Vidal), ou bien Brutus. Voilà encore un grand torturé, en proie à un dilemme moral cornélien et à des interrogations philosophiques sans fin. Si mes préférences en disent long sur moi, je crois que je suis mûre pour consulter un psy ! Enfin, je pense que je serais certainement séduite par ce bon vieux Marc Aurèle, si je me penchais davantage sur son règne. Ses "Pensées Pour Moi-Même" m'ont déjà fortement impressionnée - et un Empereur philosophe, c'est quand même la classe !  




QUI A ÉTÉ LE MEILLEUR EMPEREUR ?


                                        Il n'est jamais facile de porter un tel jugement : l'action des hommes d'état romains a forcément été différente selon le contexte dans lequel s'est inscrit leur règne, et l'on reste souvent marqué par les écrits, jamais neutres, des auteurs de l'époque, souvent hagiographes du parti sénatorial et, à ce titre, enclins à plébisciter des hommes comme Trajan ou Hadrien et vouer aux gémonies ceux qui les ont précédés. Pour reprendre l'exemple de Suétone (à qui j'en veux particulièrement aujourd'hui), il nous a laissé une chronique des règnes des "12 Césars" (De César à Domitien) terrifiante, les dépeignant comme des sadiques - obsédés - dégénérés avides de pouvoir, le suivant étant toujours pire que le précédent ! Or, Suétone était issue de la classe sénatoriale, dont les prérogatives ont tant eu à souffrir de la politique de ces Empereurs, et il écrivait à l'époque d'Hadrien : difficile, dès lors, de débiner la dynastie en place - d'autant plus qu'il n'avait aucune raison de le faire, les Antonins composant davantage avec la noble assemblée ! Donc, mieux vaut ne pas se fier aveuglément à ce genre de textes.


L'Empereur Trajan.

                                        On considère généralement le IIème siècle comme celui de l'apogée de l'Empire romain : d'une part, parce qu'il atteint à cette époque son étendue maximale, mais d'autre part parce que règnent alors successivement ceux que l'on nomme souvent les "Cinq Bons Empereurs" - à savoir Nerva, Trajan, Hadrien, Antonin le Pieux et Marc Aurèle. La crème de la crème, le top of the top ! Et, lorsqu'on se penche sur nos cinq larrons, il faut bien admettre qu'ils n'ont pas démérité, malgré bien des défauts :
  • Nerva a redressé les finances après le règne de Domitien, et a mis fin à l'absolutimse de son prédécesseur. Fondateur de la dynastie des Antonins, il n'a régné que brièvement.
  • Trajan a porté l'Empire au maximum de son extension, et c'était un grand batisseur et un bon gestionnaire - bien qu'au final, sa guerre contre les Parthes se soit soldée par un échec.
  • Hadrien a su consolider les conquêtes de son prédécesseur, renforcer les frontières et réformer les institutions - mais c'était un sacré mégalo, pompeux et vaniteux !
  • Antonin a poursuivi l'oeuvre d'Hadrien et l'Empire n'a connu aucune guerre ou révolte majeure sous son règne - mais sa politique défensive et attentiste sur le plan extérieure me semble désastreuse sur le long terme.
  • Marc Aurèle fut un grand administrateur et un bon général malgré son peu d'expérience - mais il a tout fichu en l'air en nommant Commode comme héritier. Et un bon philosophe ne fait pas forcément un bon Empereur !
Auguste. (Musée du Louvre.)

                                        La plupart du temps donc, l'heureux élu fait partie de ce club des cinq - et la palme est généralement décernée à Trajan ou Hadrien. Mouais : au risque de faire hurler les spécialistes, je ne suis pas convaincue... Et puisque c'est à moi qu'on demande, je me mouille ! Et après bien des hésitations, j'opte pour Auguste. Pourquoi aller chercher plus loin ? Fondateur d'un régime - certes initié par Jules César mais qu'il sut institutionnaliser avec la finesse politique que l'on connaît - qui lui a survécu près de 5 siècles, il mit fin à une longue période de guerres civiles, parvint à conserver les territoires acquis et à en conquérir de nouveaux, et rétablit la prospérité. Tout cela lui vaut largement, à mes yeux, la médaille d'or.

                                        Mais j'ai précisé que j'avais longuement hésité, considérant par exemple qu'Aurélien avait remarquablement redressé l'Empire, tant par ses victoires militaires (face à la Reine de Palmyre, notamment) que par une série de réformes nécessaires - le tout en seulement cinq ans, et dans un contexte particulièrement défavorable. Au fond, le choix est délicat car de nombreux empereurs se sont montrés compétents à des degrés divers, en fonction de ce que les circonstances exigeaient d'eux : Claude, malgré tous ses défauts et son manque total d'expérience militaire, fut un grand empereur ; Vespasien fit montre de grandes qualités de gestionnaire au lendemain du règne de Néron, etc.

                                        Pour conclure, je signalerai que la conception même du "Bon Empereur" dépend en grande partie de l'époque : alors qu'auparavant, on mettait en avant les qualités militaires, on a davantage tendance aujourd'hui à plébisciter des dirigeants sages, bon gestionnaires et faisant preuve d'humanisme. Sans compter qu'entre forcément en jeu une part de subjectivité. Cela dit, vous aurez noté que je ne vous ai pas sorti mon cher Tibère de mon chapeau - même si l'envie ne m'en manquait pas !

COMMENT VOUS EST VENUE CETTE PASSION POUR L’ANTIQUITÉ ROMAINE ?

 

Paul Bastide.
Sans doute la question qu'on me pose le plus souvent, bien que j'aie esquissé un début de réponse dans le billet inaugural de ce blog. Déjà, le terrain était favorable : j'ai toujours été intéressée par l'Histoire en général. Cependant, mon premier lien avec l'Antiquité renvoie à la Grèce puisque, aujourd'hui encore, je garde un souvenir ému d'un livre que, enfant, je ne cessais de lire : une version simplifiée et illustrée de" l'Odyssée". (J'ai encore en tête le dessin de Polyphème, et celui d'Ulysse attaché au mât de son navire, au large du rocher des sirènes.) Ensuite, bon sang ne saurait mentir : mon arrière-arrière-grand-père Paul Bastide, compositeur et chef d'orchestre, a écrit de nombreuses œuvres directement inspirées de l'Antiquité - "Œdipe Roi", "Médée", ou encore un "Heliodora" tiré d'un poème de Méléagre. Le terrain était donc fertile. Mais le vrai déclic est venu de la série télévisée "Rome" - et d'après les messages reçus, nous sommes nombreux dans ce cas ! Cette remarquable série m'a donné envie de réviser mes connaissances, puis de les approfondir. Le reste tient à mon caractère obsessionnel : je suis passée d'un livre à l'autre, d'un article à un film, d'un film à un autre livre, etc. A chaque fois, je me pose de nouvelles questions, j'ai envie d'étudier d'autres sujets, de confronter divers points de vue, et ma curiosité n'est jamais assouvie. Reste un mystère, même pour moi : pourquoi la Rome antique ?!? Voilà une nouvelle motivation à aller m'allonger sur le divan d'un psy.

POUVEZ-VOUS ME CONSEILLER UN LIVRE SUR LA ROME ANTIQUE ?


                                        Je dois bien pouvoir vous trouver ça dans les 3892 ouvrages (à vue de nez) consacrés au sujet dans ma bibliothèque. Cette demande émane principalement d'internautes qui commencent à s'intéresser à l'Antiquité romaine, et je pars donc du principe que nous cherchons un livre accessible, qui résume un peu l'ensemble des connaissances, sans être pour autant rébarbatif. Réjouissez-vous, antiquisants novices ! J'ai ce qu'il vous faut : "La Rome Antique Pour Les Nuls". Ne soyez pas vexés par la précision "pour les nuls" : je peux vous assurer que le volume (460 pages tout de même !) convient aussi bien aux débutants qu'à ceux qui en connaissent déjà un rayon, et qui y trouveront un excellent condensé de la culture, de la société et de l'Histoire romaine. De plus, l'ouvrage est amusant, sérieux mais pas austère, et propose de nombreuses pistes pour poursuivre la découverte. Évidemment, il présente certaines lacunes et raccourcis, mais il me semble idéal pour s'initier.


                                        Si l'épaisseur du volume vous refroidit, je peux également vous proposer "Histoire Romaine" chez Librio, qui embrasse toute l'histoire de Rome, depuis sa fondation jusqu'à sa chute. Un petit fascicule très instructif et très complet, à un prix défiant toute concurrence. On regrettera simplement l'absence de quelques lignes consacrées à la religion, la littérature, etc.

                                        Deux ouvrages à part pour terminer : d'abord, le "Guide Romain Antique" des éditions Hachette. C'est le premier livre que j'ai parcouru : sorte de guide pour voyageur spatio-temporel, il aborde absolument tous les sujets (art, culture, société, armée, institutions, religion, politique) au cours de la République, du Bas et du Haut-Empire. Sa forme, originale, le rend très amusant à consulter - bien que le contenu soit parfois "pointu". Et enfin, "Les Romains" dans la collection "Le Journal de L’Histoire". En théorie, un livre destiné aux enfants, mais que j'ai adoré ! Chaque page reprend l'un des grands évènements, relatant faits historiques et anecdotes à la manière d'un article de quotidien. Cette présentation attractive et vivante va a l'essentiel, avec concision et esprit de synthèse. Et les illustrations sont formidables.


QUELLES SONT VOS ŒUVRES DE FICTION PRÉFÉRÉES ?


                                        Bon, je présume que l'on parle toujours d'Antiquité romaine ?! Dans ce cas, on n'est pas sortis du sable... Parce que le terme de "fiction" regroupe quand même pas mal de domaines, du roman à la BD en passant par les films, les séries TV, les opéras, etc. N'étant guère familière du 8ème art (excepté les Astérix et les Alix, pour lesquels vous n'avez vraisemblablement pas besoin de mes recommandations), je me cantonnerai aux autres genres cités. J'ai bien sûr exclu les biographies et les essais, et je n'aborderai pas ici la littérature antique puisqu'il va sans dire que je ne peux que vous encourager à lire Ovide, Virgile ou encore Pétrone. Par ailleurs, je tiens à rappeler qu'il s'agit ici de mes préférences personnelles, ce qui implique que, outre la qualité que l’œuvre revêt à mes yeux, entre également en ligne de compte une bonne part d'affect. "Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point", comme dirait l'autre : à titre d'exemple, je vous échange tout Mozart contre le deuxième mouvement du quatuor en ut mineur de Chostakovitch... 

Commençons par les romans. Je pense en premier lieu à "Quo Vadis" d'Henryk Sienkiewicz, qu'on ne présente plus : les amours de la Chrétienne Lygie et du Romain Glaucus, sur fond de tyrannie néronienne, d'incendie et de persécutions. Plus récent, "La Dernière Légion" de Valerio Manfredi imagine la fuite de Romulus Augustule, le dernier César, aidés de ses derniers fidèles, qui tente d'échapper aux barbares après la chute de Rome. Avec un dénouement inattendu et qui m'a... enchantée ! (Jeux de mots que vous comprendrez en lisant le roman.) Toujours dans le domaine de la fiction pure, l'excellente série de romans policiers de Cristina Rodriguez, mettant en scène Kaeso Le Prétorien - voir ici pour plus de détails. Mais les deux ouvrages que je préfère, et que je ne me lasse pas de lire et relire, sont des romans finalement très proches de la réalité historiques : "Julien" de Gore Vidal, et la trilogie de Robert Graves sur l'Empereur Claude ("Moi Claude, Empereur" ; "Claude, Empereur Malgré Lui" et "Le Divin Claude et Sa Femme Messaline")
Les deux œuvres ont en commun l'exactitude historique, l'érudition, la subtilité, et pourtant une écriture fluide et agréable, et un sens de l'intrigue qui tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page. Le premier relate le règne de Julien l'Apostat, le second la vie de Claude. Dans un autre style, plus romancé mais toujours bien documenté, la saga des "Dames de Rome" de Françoise Chandernagor est remarquable : elle s'attache au destin de Séléné, la fille de Marc-Antoine et Cléopâtre. Deux tomes parus à ce jour : "Les Enfants d'Alexandrie" suit l'idylle de ces deux grands personnages, jusqu'à la défaite d'Actium, et on retrouve Séléné à Rome, élevée par Octavie dans "Les Dames De Rome", où elle côtoie Julie, Livie, Tibère, Mécène, Auguste, etc. Une œuvre assez personnelle, qui laisse voir autant le travail de la romancière que le sujet historique. Enfin, je ne peux faire l'impasse sur Shakespeare, et en particulier sur "Jules César" et "Antoine et Cléopâtre"...


En ce qui concerne les films, en tant que grande amatrice de péplums, je n'ai que l'embarras du choix. Ma préférence personnelle me porte vers les grands classiques : évidemment "Ben Hur" de William Wyler avec Charlton Heston (bizarrement, moins pour la course de char que pour la mise en parallèle des destinées du Christ et du héros, et le cheminement personnel de ce dernier) ; "Cléopâtre" de Mankiewicz avec Elizabeth Taylor,  qui reste un monument du cinéma (à voir au moins une fois, ne serait-ce que pour son aspect spectaculaire) ; ou encore "Spartacus" de S. Kubric avec Kirk Douglas (encore un incontournable). Cependant, mes trois préférés restent, dans l'ordre : "Jules César", encore de Mankiewicz - remarquable adaptation de la pièce de Shakespeare avec Marlon Brando dans le rôle de Marc Antoine ; "La Chute de L'Empire Romain" d'A. Mann, chef d’œuvre qui clôt l'age d'or du péplum, et surtout... "Quo Vadis" de M. Le Roy, tiré du livre éponyme. Adaptation fidèle, formidable interprétation de Peter Ustinov en Néron despotique et illuminé, et atavisme familial (mon grand-père adorait ce film).

Pour poursuivre dans la même veine, je citerai aussi quelques séries TV. Grande fan du genre, il va de soi que si en plus, on y parle de Rome, je suis rapidement accro ! Deux excellentes productions, tout d'abord : "Rome" qu'on ne présente plus (avec Kevin McKidd et James Purefoy) et "Moi Claude, Empereur" (Derek Jacobi dans le rôle titre) d'après l'ouvrage de Robert Graves évoqué plus haut. Celle-ci est absolument fantastique, et je la préfère peut-être même à "Rome" : d'abord parce qu'on y voit Tibère (excellent George Baker), et ensuite parce que je ne me suis toujours pas remise de la prestation de John Hurt en Caligula ! Il est plus crédible et plus flippant encore que Malcolm McDowell dans le film de Tinto Brass - ce qui n'est pas peu dire ! J'ai également découvert récemment "Massada", qui retrace la chute de la citadelle juive (avec Peter O'Toole et Peter Strauss )- téléfilm en 4 épisodes, palpitant du début à la fin. Enfin, un ovni dans mon panthéon personnel : "Kaamelott", de et avec Alexandre Astier. Je concède qu'on y parle davantage de la Bretagne que de Rome (tout de même présente, notamment dans l'ultime saison, et le reste du temps par l'entremise du centurion Caius alias Bruno Salomone), mais cette série ne présente-t-elle par le Roi Arthur comme un dux bellorum envoyé par l'Empire afin de fédérer les tribus bretonnes ?! Bon, je l'admets : c'est surtout un bon prétexte pour évoquer brièvement cette série que j'adore, parce qu'elle est drôle, intelligente, bien écrite et bien jouée... Mais quand vous vous serez à moitié étranglé de rire en regardant les premiers épisodes, vous ne pourrez plus m'en vouloir, et vous comprendrez pourquoi je suis une fan !




A. Astier, alias le Roi Arthur de Kaamelott. (source http://lefandekaamelott.e-monsite.com )
                                    
                                        Bien : voilà qui devrait vous occuper un moment ! Et entre deux lectures ou deux visionnages, n'hésitez pas à repasser par ici et  me laisser d'autres commentaires, messages ou questions : je vous lirai et vous répondrai avec plaisir !

 

RÉFÉRENCES DES ŒUVRES CITÉES.


LIVRES :

"La Rome Antique Pour Les Nuls" - First Éditions - 23 € env.
"Histoire Romaine" de Bernard Klein - Librio - 2€. 
"Guide Romain Antique" de G. Hacquard, J. Dautry et O. Maisaini - Hachette, coll. Roma - 10 € env. 
"Les Romains" - Milan Jeunesse, coll. Le Journal de L'Histoire - 14 € env.

ROMANS :

"Quo Vadis" de Henryk Sienkiewicz - en poche chez GF Flammarion.
"La Dernière Légion" de Valerio Manfredi - en poche chez Pocket.
 Kaeso Le Prétorien  : "Les Mystères de Pompéi" et "Meurtres Sur Le Palatin" de Cristina Rodriguez. - en poche chez Le Masque ; "L'Aphrodite Profanée" du même auteur, en grand format chez le même éditeur.
"Julien" de Gore Vidal - en poche chez Points, coll. Grands Romans.
"Moi Claude, Empereur" - "Claude, Empereur Malgré Lui" - "Le Divin Claude et Sa Femme Messaline" de Robert Graves - chez Gallimard, coll. Monde Entier. (Mais à chercher d'occasion, car épuisés.)
 "Les Enfants d'Alexandrie" et "Les Dames De Rome" de Françoise Chandernagor - chez Albin Michel.
"Jules César" et "Antoine et Cléopâtre" de William Shakespeare - en poche chez respectivement Gallimard et GF Flammarion.


DVDs :

"Ben Hur" de William Wyler chez Warner Bros.
 "Cléopâtre" de Joseph Mankiewicz chez 20th Century Fox.
  "Spartacus" de Stanley Kubric chez Universal Pictures.
"Jules César" de Joseph Mankiewicz chez Collection FNAC.
"La Chute de L'Empire Romain" d'Anthony Mann, chez Studio Opening.
"Quo Vadis" de M. Le Roy, chez Warner Bros.


"Rome"  chez Warner Bros. - 2 saisons, disponibles en coffret. 
"Moi Claude, Empereur" chez Studio Atlantic - 1 saison.
"Massada" chez Koba Films.
"Kaamelott" chez M6 Vidéo - 6 saisons. 

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