dimanche 9 février 2014

Contraception Et Avortement Dans La Rome Antique.

                                        Ah, les Romains ! Si vous vous contentez de l'imagerie véhiculée par les péplums, nul doute que vous les imaginez fort portés sur la chose, ces jeunes patriciens court vêtus côtoyant des jeunes filles plus court vêtues encore, à la cuisse légère et d'une trouble sensualité. Pour ne rien dire de ces Maciste et Hercule, tout en muscles huilés, propres à éveiller les fantasmes de la ménagère - voire du ménager, puisqu'ils sont tout de même très gay-friendly, ces colosses qu'une horde d'Amazones dénudées ne fait guère réagir... Les fresques pompéiennes pourront éventuellement vous conforter dans l'idée qu'à Rome, on sait comment s'amuser dans un lit.

Fresque de Pompéi. (©Wolfgang Rieger via Wikipedia.) : 2 garçons, 1 fille, 3 possibilités...

                                        Le thème du sexe dans la Rome antique a fait couler beaucoup d'encre, et j'aurai sans doute l'occasion d'y revenir sur ce blog. Le sujet est certes intéressant, quoi que difficile à traiter tant la conception que nous avons de la sexualité diffère de celle des Romains. Cependant, si  l'on se penche sur le sujet, il apparait que les questions associées que sont la contraception et le contrôle des naissances se posaient déjà à l'époque. Et ce même si l'on mettait en valeur la fertilité des femmes, au point que la stérilité était considérée comme une malédiction ou un châtiment. Pourtant, il existait déjà dans l'antiquité de nombreuses "recettes" contraceptives, aussi bien chimiques que mécaniques ou même magiques. Reste que les méthodes contraceptives étaient mal différenciées des méthodes abortives, et que les auteurs ne faisaient alors guère la différence entre les deux.

CONTRACEPTION.


                                        On trouve des preuves de l'existence de moyens contraceptifs d'abord en Égypte, dans des Papyrus datant d'environ 1800 avant J.C. : on y conseillait l'application d'une pâte à base d'excréments de crocodile dans le vagin ou d'un mélange de miel et de bicarbonate de soude. Ce texte mentionnait aussi l'introduction dans la vulve d'une boule de laine enduite de miel. Plus tard en Grèce, Aristote proposait quant à lui un spermicide constitué notamment d'huile de cèdre, ou encore des solutions à base de vinaigre ou de savon.

Papyrus Ebers, présentant des méthodes contraceptives. (©Université de Leipzig)

                                        Par ailleurs, on considère généralement Hippocrate (IVème s. avant J.C. - le type du serment.) comme le précurseur du dispositif intra-utérin (DIU) : il avait en effet découvert que la mise en place d'un corps étranger dans l'utérus de certaines femelles les empêchait de devenir pleines. Il faudra toutefois attendre le XXème siècle pour que le dispositif soit amélioré... Soranus d'Ephèse (IIème s. avant J.C.), quant à lui, préconisait entre autres choses de boire après le coït l'eau utilisée dans les forges. 

                                        D'autres méthodes se basaient sur l'idée selon laquelle la conception venait de l'absorption totale du sperme par la matrice. Afin de l'empêcher, on suggérait donc de se lever ou de se laver immédiatement après l'acte sexuel, ou de s'accroupir et de sauter plusieurs fois. Les médecins étudiaient aussi le rythme menstruel mais, malheureusement, ils avaient tout faux ! Ils pensaient en effet que le pic de fertilité se situait juste après la fin des règles - période durant laquelle il convenait donc de s'abstenir de rapport sexuel. Manque de bol, c'est l'inverse ! En revanche, le coït interrompu était fortement déconseillé, car on pensait que la rétention du sperme en fin de coït était nocive pour les reins et la vessie.

                                        Certaines recommandations s'apparentaient davantage à la magie qu'à la médecine. Ainsi, pour Aetius d'Amide (IVème siècle), il suffisait de porter attaché au pied un tube contenant un foie de belette, et Pline l'Ancien prescrivait de porter avant le lever du soleil un petit sac contenant deux vers attachés dans une peau de daim.

Le Roi Minos, La Reine Pasiphae et Dédale. (© http://www.greekmyths-greekmythology.com/)

                                        Nettement moins exotique, le préservatif existait aussi du temps des Romains. Il est apparu en Égypte antique, il y a environ 3000 ans, avant d'être utilisé en Grèce et à Rome. Il s'agissait alors de sortes d'étuis en tissu, recouvrant le pénis. La légende du roi Minos fait aussi référence à l'utilisation de vessies de poissons ou de chèvres, pour retenir la semence. A Rome, ils étaient confectionnés à partir des boyaux de moutons ou d'agneaux, et protégeaient avant tout contre les MST. On ignore comment ils étaient fabriqués mais la découverte de préservatifs similaires en Angleterre, quoi que nettement postérieurs, donne une bonne idée de leur apparence : des boyaux d'animaux, cousus sur une extrémité et attachés de l'autre à un ruban que l'on fixait au pénis. D'un prix relativement élevé, ils étaient lavés et réutilisés. Ce n'est qu'à la fin du XIXème siècle, avec le commerce du caoutchouc en provenance des colonies, que le préservatif se démocratisera et sera utilisé autant à des fins contraceptives que pour se protéger des maladies.   

AVORTEMENT.

La problématique morale.


                                        On se doute que toutes ces solutions étaient bien aléatoires. Si elles échouaient et en cas de grossesse non désirée, il fallait alors envisager l'avortement. Ce sujet n'a jamais cessé de faire l'objet de controverses, quoi que sous des formes différentes selon l'époque. De nos jours, les débats concernent des notions morales relatives au droit à la vie, à la liberté individuelle et au droit des femmes à disposer de leur corps. On retrouve certaines critiques contemporaines chez Ovide, lorsqu'il craint pour la vie de sa maîtresse, Corinne, qui se fait avorter :
"A quoi sert-il aux belles de n'avoir point à se mêler dans les combats, et à se couvrir du bouclier ? Sans aller à la guerre, elles se blessent de leurs propres traits, et arment contre leurs jours leurs aveugles mains. Celle qui la première essaya de repousser de ses flancs le tendre fruit qu'ils portaient, méritait de périr victime de ses propres armes. Quoi ! de peur que tes flancs ne soient sillonnés de quelques rides, il faut ravager le triste champ où tu livras le combat ! (...) Toi-même, qui devais naître si belle, tu aurais péri, si ta mère avait accompli ce que tu viens de tenter. Et moi, dont la destinée plus heureuse est de mourir d'amour, je n'aurais jamais existé ; si ma mère m’eût étouffé dans son sein." (Ovide, "Les Amours", Élégie XIV.)

"L'Art D'Aimer" d'Ovide. (Ill. Paul-Emile Bécat via lamusegalante.com)

                                        Dans l'Antiquité pourtant, la problématique était en général toute autre. Tout d'abord, les connaissances médicales liées à la conception n'étaient pas les mêmes qu'aujourd'hui. Selon Pline l'Ancien, le fœtus commençait à se former au 10ème jour de grossesse mais, pour la plupart des médecins, il n'était complètement développé qu'au bout de 40 jours environ (la durée varie de quelques jours selon les auteurs). On pensait aussi que les garçons étaient formés plus rapidement, car la semence engendrant des filles était plus faible et plus humide.

                                        Mais à quel moment considèrait-on le fœtus comme un être humain ? Les opinions divergeaient. Pour résumer grossièrement :
  • les pythagoriciens pensaient que le sperme était un morceau de cerveau contenant de la vapeur chaude, qui créait l'âme dès la conception ;
  • les platoniciens et stoïciens croyaient que l'âme venait de l'extérieur, et que le fœtus ne devenait véritablement  humain qu'à la naissance, lors de sa première inspiration;
  • d'autres enfin, comme Hippocrate et Galien, situaient l'épineux moment quelque part entre la conception et la naissance - lorsqu’il est formé (donc environ 40 jours après la conception) ou lorsqu'il commence à bouger dans le ventre de sa mère. Encore que certains médecins considéraient qu'il ne s'agissait que de mouvements mécaniques, et non conscients.
                                        Bref, on le voit : les médecins de l’Antiquité n'étaient vraiment pas unanimes sur le sujet ! Il ressort toutefois que, pour la majorité d'entre eux, le fœtus n’avait pas encore d’âme lors des premières semaines de grossesse.
"Ici donc nous concluons que toutes les facultés naturelles de l'âme, sont en elles-mêmes, comme inhérentes à sa substance, grandissant et se développant avec elle, à dater de sa naissance, ainsi que le dit Sénèque qui se rencontre souvent avec nous: « Les semences de tous les arts et de tous les âges sont déposées au fond de nous-mêmes. Dieu, notre maître intérieur, produit secrètement nos aptitudes, » c'est-à-dire les fait sortir des semences qu'il a déposées en nous et cachées par l'enfance, qui sont l'intellect; car c'est de là que sortent nos aptitudes." (Tertullien, "De L’âme", XX.)
Tertullien.

Ils employaient d'ailleurs des mots tels que "pertes" ou "dissolution" pour désigner l'avortement, qui n'était considéré ni comme un meurtre, ni même comme une offense aux Dieux, et la religion n'intervenait pas dans le débat. On considérait tout de même que l’avortement était une pollution, une souillure, comme toute émanation corporelle (sang, excrément, etc.). Une purification était donc nécessaire et une femme ne pouvait fréquenter un temple après un avortement. Bien sûr, tout changera avec la montée en puissance du christianisme, qui condamnera totalement le recours à l'avortement, comme à la contraception.

                                        Sur un plan juridique, il n'existait aucune législation à proprement parler, bien que le mari puisse porter plainte contre sa femme, s'il s'estimait lésé d'un descendant. Si le mari lui-même acceptait l'avortement ou dans le cas d'une femme célibataire, aucune sanction n'était prévue. Toutefois au IIIème siècle, sous le règne des Sévères, une femme ayant eu recours à l'avortement a été punie par l'exil (Source : Classic Oxford Dictionnary). Mais à l'époque, Rome développait un programme nataliste en vue d'affronter les menaces extérieures pesant sur l'Empire. Il s'agissait donc d'une décision plus politique qu'éthique.

                                        Maintenant, pour quelles raisons une femme avortait-elle à Rome ? Principalement pour des questions de légitimité (éviter la naissance d'un enfant adultérin, par exemple), de succesion, pour des raisons médicales ou en fonction de la situation économique. Citons aussi le cas des prostituées qui, pour des raisons évidentes, ne désiraient pas devenir mères. Il faut tout de même signaler que les avortements liés à des raisons économiques étaient finalement assez rares : d'une part, le rôle traditionnel des femmes était d'abord d'enfanter et, d'autre part, l’exposition des bébés (soit l’abandon du nouveau-né dès sa naissance) présentait une alternative moins dangereuse.

Méthodes abortives.


                                        La confusion entre contraception et avortement fait qu'il semble y avoir davantage de renseignements sur le second que sur la première. De nombreux auteurs antiques ont ainsi traité du sujet, en exposant plusieurs méthodes. La plupart étaient associées à des prescriptions magiques ou astrologiques. Les substances connues peuvent être classées en différentes catégories : les emménagogues (qui provoquent la menstruation), les expulsifs (surtout utilisés lorsque le fœtus est mort) et les abortifs (qui détruisent l’embryon). On retrouve généralement les mêmes ingrédients quelle que soit la méthode employée, mais en quantité différente.

Drogues orales : Certaines drogues se prenaient oralement : le lait de chienne ou des décoctions de chicorée (mentionnées par Pline), le thelypteris (une fougère) mélangé à du miel et du vin, la rue (bien connue comme substance abortive), les graines de giroflée, les testicules de castor, le sang de chèvre mêlé à des épices aromatiques, la menthe pouliot, le concombre d'âne... Oribase, médecin de l’empereur Julien, citait le genévrier sabine, la myrrhe, le lupin et la centaurée. On connaissait aussi l'opopanax, à la fois comme substance contraceptive et abortive. Enfin, le silphion, plante aujourd'hui disparue qui poussait dans la Libye actuelle, et à laquelle ont prêtait de nombreuses propriétés. Pline mentionnait par exemple son efficacité contre les maux de gorges , la toux, la fièvre, les indigestions ou les verrues. Mais elle avait aussi un effet œstrogénique et empêchait l'implantation de l’œuf fécondé dans l'utérus.

Drachme en or montrant un plante de silphion.


Pessaires : Il existait aussi des pessaires, boules de laine enduites d'une substance insérées dans le vagin, plus puissants et qui contenaient parfois des composants irritants. Galien donnait une recette  de figues mélangées à du carbonate de sodium. On trouvait également des crèmes et onguents, par exemple à base de cyclamen, abortif tellement puissant que, appliqué directement sur l’abdomen, on croyait qu'il pénétrait jusqu’à l’embryon. Mais d'autres substances étaient moins agressives et on les prescrivait la plupart du temps en complément d'autres méthodes non médicamenteuses. 

Pratiques magiques et mécaniques : Parmi celles-ci, Pline encore préconisait par exemple à la femme enceinte d'enjamber un œuf de corneille, sensé provoquer l'avortement par la bouche. Plus prosaïquement, les mouvements violents étaient souvent utilisés. Ils visaient à affaiblir la femme et / ou à décoller l’embryon de la paroi utérine : marcher à vive allure, sauter en remontant les talons jusqu'aux fesses, lever de lourdes charges, faire une promenade en voiture attelée afin que la femme soit secouée, voire l'attacher à une échelle et la secouer jusqu’à ce que le fœtus tombe, etc. Galien pensait quant à lui que l'avortement pouvait être consécutif à une chute ou à des violences physiques ou morales. Toujours dans l'optique de fatiguer l'organisme de la femme enceinte afin d'expulser le fœtus, on employait d'autres moyens comme les saignées ou des bains dans des décoctions à base de graines de lin, de fenugrec ou de mauve. Le régime alimentaire jouait aussi un rôle : on pensait qu'une femme désirant avorter devait manger des aliments âcres et boire du vin.

Instruments chirurgicaux retrouvés à Pompéi. (©Giorgio Sommer via wikipedia.)

Chirurgie : Si rien de ce qui précède n'avait fonctionné, restait en désespoir de cause le recours à la chirurgie. Mais la méthode était très dangereuse : en essayant de détacher l'embryon avec des objets tranchants, on risquait de léser des organes, voire de provoquer une infection ou une hémorragie fatale. L’embryotomie était donc surtout employée lorsque la vie de la femme était en danger, ainsi que par les prostituées.
"Lorsque, dans la grossesse, l'enfant venu presque à terme meurt dans le sein de la mère, et ne peut en sortir par un travail naturel, il faut bien se résoudre à l'opération, et la chirurgie n'en a pas de plus difficile. Elle exige, en effet, une rare prudence et des ménagements extrêmes, parce qu'elle fait courir un immense danger." (Celse, "Traité De La Médecine", VII - 29.)

L'avortement dans les faits. 


                                        Dans la pratique, l'avortement est rarement évoqué par les sources antiques et l'on ne possède que peu de renseignements sur sa fréquence et les techniques les plus utilisées. La variété des méthodes proposées tend cependant à démontrer que celles existantes étaient considérées comme peu satisfaisantes, et que l'on cherchait sans cesse des alternatives. Seuls les moyens chirurgicaux semblent avoir fonctionné, mais au prix de la mise en danger de la vie de la femme enceinte.

                                        On peut raisonnablement supposer que les substances prises oralement étaient les plus utilisées : plus discrètes, elles ne nécessitaient en outre aucune intervention extérieure. Il suffisait sans doute de demander conseil à un médecin voire à une autre femme, et absorber ensuite la mixture préconisée. Toutefois, les plantes dont les propriétés abortives sont désormais avérées étaient mentionnées au milieu d'une longue liste de substances totalement inefficaces : il fallait donc choisir la bonne ! Et les doses à respecter étaient rarement indiquées... De plus, certaines recettes étaient trop complexes ou incluaient des ingrédients trop spécifiques pour être concontées de façon artisanale, et il fallait alors trouver quelqu'un à qui acheter les préparations.  Les pessaires étaient aussi utilisables en toute discrétion mais leur dangerosité était bien connue pusiqu'ils pouvaient causer ulcères, fièvres et inflammations conduisant à la stérilité ou même à la mort. Enfin, les mouvements violents présentaient un double avantage : faciles à mettre en œuvre, ils pouvaient être dissimulés en simples accidents. Reste qu'il fallait une bonne dose de courage et de volonté pour  prendre le risque de se blesser ainsi volontairement...

                                        Au final, l'avortement était perçu comme dangereux - beaucoup plus qu’une grossesse ou qu'une fausse-couche naturelle. On songe à Julie, la nièce de Domitien, qui mourut à l'âge de 25 ans suite à un avortement  :
"Attaché à Domitia par le lien du mariage, il refusa obstinément la fille de son frère qui était encore vierge, et qu'on lui offrait comme épouse. Mais, bientôt après, dès qu'elle fut mariée à un autre, il la séduisit du vivant même de Titus. Lorsqu'elle eut perdu son père et son mari, il l'aima avec passion et publiquement; il fut même cause de sa mort en l'obligeant de se faire avorter. " (Suétone, "Vie De Domitien", XXII.)
Buste de Julia Flavia, nièce de Domitien.

Ovide, déjà cité, évoque sa crainte de perdre sa maîtresse Corinne, lorsque celle-ci décide d'avorter.
"L'imprudente Corinne, en cherchant à se débarrasser du fardeau qu'elle porte en son sein, a mis ses jours en péril. Sans doute elle méritait ma colère, pour s'être, à mon insu, exposée à un si grand danger ; mais la colère tombe devant la crainte. Pourtant c'est par moi qu'elle était devenue féconde, ou du moins je le crois ; car j'ai souvent tenu pour certain ce qui n'était que possible." (Ovide, "Les Amours", Élégie XV.)

EN GUISE DE CONCLUSION...


                                        Je n'ai cité dans cet article qu'une infime partie de toutes les méthodes suggérées par les médecins, philosophes et auteurs de l'antiquité, et vous pourrez en découvrir bien d'autres, plus ou moins farfelues à nos yeux, dans les textes. Précision peut-être inutile mais que je tiens néanmoins à apporter : il va de soi que je déconseille absolument d'avoir recours à n'importe laquelle de ces techniques ou substances ! Sans prendre aucune position éthique, je ne saurais trop vous recommander, mesdemoiselles et mesdames, de passer par votre médecin - qu'il s'agisse d'avortement ou de contraception. Des scandales sanitaires ont certes démontré que certaines pilules n'étaient pas dépourvues de risques mais, dans l'ensemble, les techniques et molécules qui sont à notre disposition aujourd'hui sont sans conteste moins dangereuses et plus efficaces. Quoi que rien ne vous empêche d'enjamber en plus un œuf de corneille : deux précautions valent mieux qu'une !

4 commentaires:

sylviane a dit…

je viens de voir le film Philomena, si toutes ces jeunes filles irlandaises avaient eu accès à la contraception!
connue depuis Rome…..et même avant! Si l'église catholique avait été différente… mais attention au contexte actuel et à des reculs inquiétants!

FL a dit…

J'ai fait attention à ne pas émettre d'opinion personnelle dans cet article. Mais tu devines bien quelle est ma position à ce sujet ! Le droit à l'avortement dans nos démocraties n'a été acquis que récemment, et son maintien exige une vigilance et un combat de tous les instants.

Anonyme a dit…

Merci pour votre site et pour ce sujet.

Une histoire de la contraception sur France Culture

http://www.franceculture.fr/emission-concordance-des-temps-maitrise-des-naissances-vie-privee-et-defi-planetaire-rediffusion-de-

FL a dit…

Merci à vous pour votre commentaire, et pour le lien vers l'émission de France Culture. Je n'ai pas encore eu le temps de l'écouter, mais je mets le lien en hypertexte, ici - pour les fainéants...