mercredi 14 novembre 2012

Nouveau roman : "Le Spectre Du Centurion".


                                        J'ai déjà eu l'occasion de chroniquer sur ces pages plusieurs livres, toujours en rapport avec l'antiquité romaine. Des ouvrages que j'ai lus et que j'ai appréciés - parce que je ne vois pas pourquoi je vous présenterais des romans ou des essais auxquels je n'ai pas trouvé un minimum d'intérêt. Pourtant, je déroge aujourd'hui à cette règle, afin de vous parler brièvement d'un livre que je n'ai pas  eu entre les mains.

                                        Il se trouve que mon blog ne me permet pas seulement de laisser libre cours à mon obsession pour l'Histoire romaine, mais qu'il m'a également offert l'opportunité d'entrer en contact avec d'autres passionnés - spécialistes ou amateurs comme moi. Et récemment, j'ai été contactée depuis le Canada par une jeune femme, Claire St-Cyr, qui a publié cette année son premier roman : "Le Spectre Du Centurion".

                                        Il n'est malheureusement pas disponible en France, mais j'ai pourtant eu envie de vous le signaler. D'abord, parce que les statistiques de mon site montrent que j'ai des lecteurs outre-Atlantique (bonjour à vous, en passant !), et ensuite parce qu'il m'a semblé important de donner un petit coup de pouce à quelqu'un qui, en marge d'une profession qui n'a rien à voir avec l'antiquité, l'Histoire, ou même l'écriture, a nourri une motivation et un intérêt suffisants pour se consacrer à l'élaboration d'un roman historique, sans ménager sa peine. Entre antiquisants, la solidarité est de mise !

                                        Claire St-Cyr a travaillé d'arrache-pied à ce roman, auquel elle a consacré plus de dix ans. Elle a repris ses études, passé un certificat en littérature à l'Université, et a accumulé les recherches en Italie, parcourant les sites antiques et les musées. Elle s'est aussi documentée grâce à de nombreuses rencontres et entretiens, avec des spécialistes de tous horizons et nationalités : des archéologues, des historiens, des passionnés de reconstitution venant du Canada, des États-Unis, de Belgique, d'Italie, etc. Autant de sources, conjuguées à une curiosité insatiable, qui ne peuvent que conférer à son intrigue l'atmosphère de véracité historique nécessaire à sa crédibilité.



                                        A la base, l'auteure envisageait d'écrire sur la seconde guerre mondiale, un sujet que l'expérience de son père, vétéran, rendait particulièrement cher à ses yeux. Au final, elle lui a préféré la latitude et la mise à distance qu'offrait la période romaine, et a donc choisi de se concentrer sur cette époque, où elle situe son roman historique.

                                        Je parle depuis le début d'un roman "historique", mais il semble que l'ouvrage soit davantage que cela. L'histoire, telle que je la connais, met en scène Clara, une archéologue québécoise envoyée en Italie après qu'un séisme a mis au jour la tombe d'un soldat romain. Dotée de facultés médiumniques, elle entre en contact avec l'esprit du centurion, qui lui fait découvrir la Rome antique en lui racontant sa vie, passée au service de la grandeur de Rome, mais aussi ses doutes et ses errances, et les tourments d'une conscience que les exactions commises au nom de l'Empire ne laissent pas en paix. Un résumé qui m'intrigue et me paraît prometteur.

                                        Sorti aux Éditions du Trèfle A Quatre Feuilles en Août dernier, le livre n'est donc pas disponible partout. Pour plus de renseignements, vous pouvez toutefois contacter Claire St-Cyr elle-même, par courriel à l'adresse : Claire.Stcyr@hotmail.com

Un article lui a par ailleurs été consacré sur le site du "Messager De Verdun", à retrouver ici.

Et si, de l'autre côté de l'Atlantique, vous avez eu l'occasion de parcourir le livre, n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à me contacter directement : je serais ravie de répercuter votre avis !


"Le Spectre Du Centurion" de Claire St-Cyr.
Éditions  du Trèfle A Quatre Feuilles
253 pages, 25 $ canadiens.

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